Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 20:29

Lorsque j’étais enfant j’ai toujours adoré partir à la pèche aux palourdes et autres coquillages sur les bords de Bassin d'Arcachon. Patiemment, avec délectation imaginant avec gourmandise ce qui arriverait une fois l’effort accompli, je parcourais l’estran sans relâche à marée basse, tâtonnant du peton le sable et les vases pour récupérer les précieux coquillages.


Au niveau de la réglementation, c'est clair : les seuls outils permis pour la pêche à pied sont … .. les mains ! Ensuite il est toléré parfois l'usage d'outils comme la cuillère ou la griffe à coquillages mais tout est une question de bon sens … Il ne faut pas faire de tranchées, ne pas laisser les cailloux retournés, ne pas saigner la nature ici si fragile dans ce lieu magique chanté par Pascal Obispo : l'île aux oiseaux et ses cabanes Tchanquées, patrimoine inestimable et joyaux de notre Bassin d'Arcachon.
 

Et bien à La Teste de Buch, sur notre île aux oiseaux, l’adjoint chargé du patrimoine a inventé une nouvelle manière de faire de la pèche à pied. Il a inventé la pèche au bulldozer !

 

En effet, photos à l’appui, l’Association des inscrits maritimes pour la protection de l’île aux oiseaux, de ses cabanes, de ses pêches et chasses traditionnelles a eu la mauvaise surprise de voir arriver le samedi 17 octobre 2009 vers 9h00 une barge transportant un bulldozer. Devant cette intrusion de destruction massive sur notre île aux oiseaux, les membres de l’association se sont immédiatement interposés pour faire arrêter le massacre.


Mais quelle ne fut pas leur surprise de constater que ces « travaux » réalisés pour les quais des amis ou adhérents de l’association « île aux oiseaux » de Mme Lacoing, anciennement présidée par Monsieur Biehler, adjoint de la Ville de La Teste de Buch, était fait sous l’œil attentif du gardien de l’île. Devant leurs protestations, Il leur a été expliqué que ces travaux avait été commandé par Monsieur Biehler lui-même et la Commune de La Teste de Buch. Surprise et effarement de ces amoureux de notre île qui n'ont eu de cesse de faire arrêter le massacre qui se déroulait sous leurs yeux. 

 

Résultat des opérations selon l'association des Inscrits Maritime qui l'écrit au Maire dans un courrier du 22 octobre 2009 : 400 m² d’estran ont été détruits, 400 kg de palourdes ont disparu d’une zone où la pêche a pied est interdite par arrêté préfectoral,  la plage sur cette partie de l’île déjà bien abîmé par l’érosion naturelle a été détruite et  tout cela s’est passé sur un site classé et protégé.

 

Not'e Bon Maire, Dodo Cadichon, interpellé par l’association qu’il a  reçu à la va vite le 19 octobre dans sa pharmacie, a minimisé les faits, en expliquant que de toute façon il « était le seul à décider ». Dont act ! Mais voilà l'île aux oiseaux est un espace protégé, classé et il était hors de question que cette déplorable action soit passée sous silence. 

 

Ce soir en Conseil Municipal, Pierre Pradayrol, conseiller municipal d’opposition, et ses collègues de l’opposition, indignés par de telles pratiques ont demandé des explications au maire de La Teste de Buch sur les agissements de son adjoint en charge de la protection de l’île aux oiseaux.

 

Pierre Pradayrol a ainsi demandé  : « M. le Maire, vous êtes responsable d’un gâchis certain mais pour quel dessein ? Pas un seul usager du bassin ne pourrait penser un instant que ce matériau fait d’argile et surtout de sable  pourrait servir de matériau de terrassement. A quoi servait-il de détruire ce milieu naturel pour un bénéfice nul par rapport à l’objectif recherché, la consolidation des quais? Pourquoi commander cette intervention un samedi ? Pourquoi avoir fait fi de la présence certaine et inévitable d’AOTistes sur l’île ? Nous attendons vos explications ; manifestement nous n’arrivons pas à comprendre les raisons d'un pareil saccage programmé. »

Et là les visages ont blêmi. Monsieur Biehler était absent du Conseil Municipal comme par hasard ! Le Maire a vaguement expliqué qu'il ne savait pas, qu'il n'était pas au courant, qu'il allait samedi voir sur place ... Comment ne pouvait-il pas être au courant de ce que son adjoint avait fait ? Comment un Maire ne sait-il pas ce que font ses équipes ?  Il faut dire que la quasi totalité des élu(e)s de la majorité ont appris la nouvelle en même temps que le public médusé, venu assisté au Conseil Municipal. Monsieur le maire a bredouillé ne sachant plus quoi répondre ... L'acte est avéré ... 

 

L’association des inscrits maritimes pour la protection de l’île aux oiseaux demande que Monsieur Biehler  soit démis de son mandat d’adjoint sur le patrimoine et ne soit plus en charge de la protection de notre île aux oiseaux dont il a semble-t-il une idée bien curieuse ! Le Parti Socialiste de La Teste de Buch demande sa démission pour manquement avéré à ses fonctions ...


La Ville de La Teste de Buch vient d'inventer la pêche à pied au bulldozer... décidément il faut impérativement que le Maire de La Teste de Buch et son équipe arrête d'avoir des idées ! 

Lire l'article paru sur Bordeaux Actu en un clic
Lire l'article paru sur Libébordeaux en
un clic
Lire l'article paru dans Sud-Ouest en
un clic et aussi là et encore
Ecouter le reportage de France Bleu Gironde en
un clic et aussi là
Voir le reportage de France 3 Aquitaine en
un clic

Partager cet article
Repost0
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 14:45

A Monsieur Jean-Louis Hiss, 1er adjoint de la Ville de La Teste de Buch

Un jour il arrive que nous connaissions l’Occident de l’Orient. Il est pour les orientaux le pays de l’arrivée, celui du repos éternel. « Vesper » c’est le pays du soleil couchant, celui des pommes d’or du jardin des Héspérides, au pied du mont Atlas. C’est aussi le monde des étoiles où aurait été inventée l’astronomie.


Les Orientaux situent en Occident, l’orient éternel, où le royaume de l’au-delà, ce qui se situe au-delà de la mort. Il est le deuxième monde que visitaient déjà les Egyptiens : Am Douat. Ce n’est que dans la plénitude du silence que les hommes peuvent se rencontrer et s’aimer.

Nous ne partagions pas les mêmes combats, nous nous sommes souvent affrontés mais toujours dans le respect.  J’avais du respect pour cet homme, qu’il repose en paix aujourd’hui après un combat difficile qu'il a mené avec courage.

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 07:00

Lorsque je suis arrivée à La Teste de Buch, la première manifestation dont j'ai eu à m'occuper aura été celle des Fêtes du Port. Avec prudence tellement ces fêtes sont ancrées dans le patrimoine testerin, j'ai rencontré et écouté les anciens pour qu'ils me racontent l'essence de ces moments riches en histoires : c'est qu'elles existent depuis 1967 ces fêtes et qu'elles font couler beaucoup d'encre et pas que celle des chipirons ! 

Plongée dans le bain j'ai d'abord appris à faire la soupe blanche, délice des testerins comme la bouillabaisse est aux marseillais. J'ai appris l'art du service testerin avec Marcel et ses troupes derrière le comptoir de la buvette de l'UST. J'ai écouté avec attention Jean et Jacqueline qui m'ont raconté comment ces fêtes étaient nées. J'ai vu comment les équipes de Christian et du CTM passaient jours et nuits pour monter les tentes, installer les bancs, les tables, les guirlandes. Tout cela sous l'oeil vigilant d'Alain Biramben et des centaines de bénévoles qui sont là d'année en année, de générations en générations.  En 1967, les vachettes d'intervilles avaient donné des idées aux testerins, ils voulaient créer une fête d'été au coeur de la ville sur le port, c'est comme ça que les fêtes du port sont nées. 

L'incroyable de ces fêtes se tient dans le fait qu'elles sont un moment incontournable des familles testerines. Certes elles drainent les vacanciers, des milliers de gens qui viennent humer l'air de la grillade, du bon vivre et de la fête, mais surtout de table en table, derrière les comptoirs des cuisines, il y a des générations de testerins qui se passent le témoin de la fête. 


C'est là que je trouve le vrai La Teste de Buch. C'est tellement rare dans une ville qui compte plus de 25 000 habitants de retrouver l'esprit de village, des familles et de la convivialité. C'est un grand-père avec son tablier blanc qui amène son petit fils pour qu'il prenne le service, c'est une testerine qui retrouve ses ami(e)s d'enfance pour une soirée incontournable au restaurant espagnol, une bande de copains d'école accoudés au comptoir de l'UST qui refont les matchs de Buch lorsqu'ils étaient sur le terrain, une maman qui fait goûter pour la première fois une crêpe de Jacqueline à sa fille et qui retrouve les sensations de son enfance aussi sûrement qu'avec la madeleine de Proust. 

Dés jeudi et pour tout le week-end, je vais retrouver mes amis, mettre mon tablier et partir en cuisine. Cette année encore je vais rejoindre les troupes d'Alain et c'est que du bonheur. Pour parfaire ce moment les huîtres seront de la fête, nous n'aurons pas besoin de mettre des souris au menu ni même des Ministres  !

Jeudi 30 juillet :
18h00 : Inauguration des 42èmes Fêtes du Port
et ouverture des expositions, du marché de nuit, des buvettes
19h00 Ouverture des restaurants (bandas, orchestres, danses dans tous les restaurants)
21h00 Podium Soirée Country avec le groupe HIBISCUS

Vendredi 31 juillet :
18h00 Ouverture des expositions, du marché de nuit, des buvettes
19h00 Ouverture des restaurants (bandas, orchestres, danses dans tous les restaurants)
21h00 Podium, Spectacle Danse avec les SEVERINE’ GIRLS
22h00 DISCO (jusqu’à 2h00)

Samedi 1er août :
09h00 Concours de Pétanque doublette ouvert à tous
17h00 Arrivée sur le Port de la régate des Monotypes (bateaux traditionnels)
18h00 Ouverture des expositions, du marché de nuit, des buvettes
19h00 Ouverture des restaurants (bandas, orchestres, danses dans tous les restaurants)
21h00 Podium, Spectacle Danse avec STATION ROCK’N ROLL
22h00 DISCO (jusqu’à 2h00)

Dimanche 2 Août :
18h00 Ouverture des expositions, du marché de nuit, des buvettes
19h00 Ouverture des restaurants (bandas, orchestres, danses dans tous les restaurants)
22h00 Podium Spectacle variété française "DES MOTS QUI SONNENT" par la Compagnie Valérie DUBOIS
22h00 DISCO (jusqu’à 2h00)
24h00 FEU D’ARTIFICE

Fête foraine en permanence avec plus de 40 attractions
Partager cet article
Repost0
21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 23:00

Le cuculus canorus est un oiseau tout gris lorsqu’il est adulte et il revient dans nos campagnes aussi sûrement que le printemps. Il vit aux lisières des forêts et dans les clairières, les fermes, les marais, les dunes côtières et les campagnes ouvertes. Il n’est donc pas étonnant de l’entendre coucouler à La Teste de Buch. Le coucou est de retour.

 

Ce qui caractérise notre cuculus canorus est qu’il ne construit pas de nid, mais dépose ses oeufs dans le nid des autres. Il peut déposer entre 8 à 25 oeufs dans les nids de ses hôtes, à raison d'un œuf par jour. Il cherche des nids avec des oeufs récemment pondus. Il enlève alors un œuf de ce nid et dépose le sien en quelques secondes. Quand le jeune coucou naît, il éjecte les autres oeufs et les poussins hors du nid, afin d'être nourri au mieux par ses parents adoptifs. 

 

Dans mes promenades non loin du Pyla-Sur-Mer j’ai découvert une espèce bien particulière du cuculus canorus … le "Cuculus Darcosus " ! Cette espèce vient du Périgord et depuis plus d’un an elle semble être en train de coloniser les nids des espèces testerines me dit-on chez les spécialistes d’ornithologie politique.

 

Au printemps dernier, souvenez vous, il y eu une brise salvatrice sur la terre de prédilection du " Cuculus Darcosus " qui comme le " Cuculus Foulonus " a bien été obligé de trouver un autre lieu de nidification. En bon chef de tribu le « Cuculus Darcosus » a commencé par envoyer chez nous ses "cuculus troufions" dont le chef d’escadron est le "cuculus Lacotus" (ndlr il loge au château au premier étage). Mission accomplie puisque ce fut d’abord les bergeronnettes de la culture qui en firent les frais, puis les mésanges bleues de l’Hôtel Lalanne, les rouges-gorges des écoles, les moineaux du Parc de l’Estey  ou encore les passereaux du CTM et du SEG.  Il se murmure même dans les mimosas du Pyla que les cuculus UMPus peuvent se battrent entre eux et finir par éjecter leur propres congénères. Ils s'attaquent même aux oiseaux qui n'ont pas leur bague UMPus et les renvoient dans leur nid.

 

Poursuivant mon enquête de botaniste ornithologue en herbe, je me suis aperçue que le "Cuculus Darcosus" tirait un trait définitif sur son ancien habitât puisqu’il aurait cédé tous ses nids de Périgueux. « Après moi le déluge » est souvent le cri langoureux des cuculus UMPus.  

 

Il a retrouvé dans son voyage migratoire vers La Teste de Buch le chemin de l’Hôtel de Région. Enfin quand je dit « retrouvé l’hôtel de Région » … ce n’est certainement pas pour accomplir un quelconque travail, le "Cuculus Darcosus" travaille peu pour l’Aquitaine.  En revanche il a bien l’intention de poser des œufs là-bas aussi mais faut il encore que les éperviers "UMPus Aquitanus" le laisse faire ! Je serai curieuse de savoir ce qu’en pense "le merle Ducassousus". Il faut bien dire que depuis 2003, le "Cuculus Darcosus" a brillé par son absence et qu’il ne se montre que pour des parades nuptiales avant les migrations post électorales. Il en arrive même à se perdre dans les couloirs de la Région.

 

Donc ayant terminé mon enquête, j’en déduis que sa migration n’est pas qu’occasionnelle d’autant qu’elle est accompagnée de la multiplication à La Teste de Buch des bagues immatriculée 24.

 

Je vous l’ai dit le cuculus fait son nid dans ceux des autres et lorsqu’il se murmure dans les poulaillers que le Condord Bordelais tourne autour d’un maroquin, je serai une "poule calculatrice" je me méfierai. Mais elle est sans doute aux abris dans les voûtes dorées sénatoriales.

 

Reste que, à La Teste de Buch, notre "Dodo du château" a du souci à se faire et à sa place je surveillerai la migration de prés parce que dans cette histoire il pourrait bien être le dindon de la farce … Mais ça encore peu m’importe ; ce qui m’inquiète en revanche, c’est qu’avec des oiseaux pareils La Teste de Buch n’est pas prête de prendre son envol ! *

* cette petite chronique est une spéciale dédicace à un chroniqueur du petit matin sur nos ondes girondines que j'adore écouter pour commencre la journée. 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 16:35
Elle est là au loin presque cachée dans un rêve. Elle dort depuis si longtemps sans bouger d'une vague. Comme dans un écrin, les montagnes la protègent de ceux qui ne savent pas voir. Au détour d'un chemin elle livre ses eaux noires et sa belle âme protégée par les murs épais du monastère. San Gulio la débarrassait de ses serpents et de ses monstres avant de s'y coucher pour vivre son dernier sommeil. Elle a vu passer les manteaux de pourpre et d'or et aujourd'hui elle veille sur le silence des nonnes d'Orta. Il y a encore les sourires de Viviane et Ambroggio tendant la main pour me faire grimper dans le vaporetto. 

Encore plus loin dans mes souvenirs il y a sa jumelle plus proche des enfants avec sa carapace imaginée par mon grand-père. Elle était devenue pour moi une tortue géante posée sur la mer bleue au large d'Alassio.  Elle veille encore sur les épaves des navires d'un temps éteint. Si l'on écoute le vent il raconte l'histoire d'Adelasia, fille de l'empereur Otton 1er, Juliette d'un temps passée, qui avait trouvé son Roméo dans les yeux d'un garçon d'écurie du nom d'Aleramo. Là, la main glissée dans celle de mon grand-père et de ma grand-mère je rêvais des oranges et des figues de Barbarie des collines. Il y a encore la petite maison blanche de Maria et Pompéo et le figuier dans le cour. 

Au détour d'un petit matin la main glissant dans l'onde à bord du sc'iopon qui pourrait se glisser sur les chemins cachés de notre île aux oiseaux, les verriers prennent le chemin de mon voyage. La lumière y est comme dans les tableaux de Véronèse ou dans les yeux des Madones de Bellini. J'ai encore l'envie des jardins cachés de Murano et le rêve des palais vénitiens où des fantômes de carnaval errent dans les brumes avant d'entrer au portego.

Je réalise sans doute pourquoi un jour j'ai posé la valise sur les rives de la petite mer de Buch. J'y ai retrouvé une île, les boiseries des maisons de maîtres, le bruit des moteurs des bateaux partant vers le large, le froissement des voiles que l'on abat pour rentrer au port, le doux parfum des mimosas et celui entêtant au goût de vanille des lauriers roses.

Au delà de l'histoire familiale j'ai cherché les liens entre ici et l'Italie ; et j'ai trouvé l'histoire passionnante des huîtres du Lac de Fusaro... en Italie. Depuis les romains, certainement parce qu'elle se "récolte" facilement l'huître a toujours été un met de choix et de roi. Très vite les hommes d'ici ou d'ailleurs se sont bien rendu compte que la nature n'aurait jamais le temps de travailler si la gourmandise des hommes s'amplifiait. Les choses étaient devenues si critique que Napoléon III nomma Victor Coste à la tête des recherches sur l'huître. C'est en Italie sur le lac de Fusaro qu'il a été chercher les solutions du captage des naissains avec des fagots. Voilà comment sont nés nos collecteurs ...   

Il n'y a pas de hasard, juste la croisée de chemins tracés avant vous, bien avant vous ! 
Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 11:53

Etre militant, entrer dans un parti et à fortiori au Parti Soscialiste, est au delà de l'acte militant un acte citoyen.  Mon engagement politique au sein du Parti Socialiste de la Gironde en 1993 est avant tout la suite logique de mon engagement associatif et citoyen. Citoyenne militante, je le revendique. Elevée dans une Mairie où ma grand-mére assurait le secrétariat général et mon grand-père tout le reste, habituée des cours d'école où mes parents enseignaient et habitaient, j'ai très vite appris l'enjeu d'être un citoyen à part entière.  


Depuis quelques mois, après avoir fait mes premières armes dans les instances fédérales du parti socialiste girondin, d'avoir vécu quelques Congrés, pas mal d'Université d'été de La Rochelle, et des moments inoubliables au MJS, j'ai pris avec beaucoup de plaisir le poste qui m'était proposée : Secrètaire Fédérale déléguée à la Laïcité et à la Citoyenneté. La laïcité vous le savez maintenant est pour moi le quatrième pilier du tryptique républicain. Que je souhaite prendre ce sujet n'étonnera personne : j'ai été élévé au biberon de la laïcité, je dois à l'école ce que je suis devenue et il est pour moi logique que je serve sa cause aujourd'hui où elle est tailladée sans vergogne par un Président et son Ministre qui, à mon sens, ont oublié les valeurs même de notre République. Au delà de cet engagement sans faille pour la laïcité il y a aussi ma volonté de continuer à mettre la citoyenneté au coeur de notre travail socialiste. Etre socialiste aujourd'hui c'est être citoyen, être militant c'est aussi être citoyen. J'aime voir les gens s'investir même si ce n'est qu'un peu, dans la vie de la cité, mettre leurs idées au service de leurs actes du quotidien.

J'ai rencontré lorsque je suis arrivée à La Teste des "nanas" fabuleuses, celles de l'association des Femmes Solidaires du Bassin d'Arcachon. 
Forte d’un réseau de 185 associations locales, Femmes Solidaires est un mouvement féministe. Il défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d’égalité pour les droits des femmes, de paix et de liberté. C’est là pour moi le socle de la citoyenneté. Qu’il s’agisse des droits ou de la lutte contre les violences faites aux femmes, Femmes solidaires s’engage pour faire reculer toutes formes de discriminations m'ont elles dit. Sur le Bassin d’Arcachon Femmes Solidaires apporte une aide aux femmes en difficultés, en collaboration avec les organismes institutionnels. Cette association participe aux réunions du Centre communal d’action sociale et donne des cours d’apprentissage et de perfectionnement de la langue française tous les lundis après-midi, au local de l’association. S’engager dans la vie au-delà du Parti c’est accomplir pleinement son engagement militant, c’est transformer ses idées, ses combats dans les actes, c’est tout simplement être citoyen pleinement. Allez voir ce que fait l'association Femmes Solidaires  vous y croiserez des militants de la vie et à l'heure actuelle ça fait un bien fou !

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 10:42


Depuis 4 heures ce matin le vent s'est invité à La Teste de Buch et avec lui une belle tempête qui ressemble fort à celle de 1999. La Teste de Buch vient de perdre sa piscine ... le toit s'est envolé, le quartier du Pyla est coupé du monde et les arbres ont pris la route ... sur le port du centre les ostréiculteurs ramassent les tuiles, les poches ... mais regardent avec inquiètude le large : les huîtres vont être secouées ... les parcs aussi ... 


 
Partager cet article
Repost0
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 08:50
Lorsque fini l'été, oubliant les hordes de hors-bord et de jet-skis  qui comme chaque année envahissent bruyamment le Bassin, le calme revient et je me prends à rêver à "La Silencieuse". Chut elle navigue ...

Mais non ce n'est pas une secte ... ni même le dernier réseau à la mode c'est tout simplement  la "tillole électrique" aux vertus écologiques mais aussi économiques, mis au point par la Société i2ef de Virgile Lauga.

" La silencieuse" avec ses 7,75 mètres, drappée dans sa voile, bateau de réalité où 12 chanceux peuvent prendre place et s'adonner à l'amour du Bassin, le vrai, celui qui se découvre en silence loin des vombrissements.

Sur le bassin d'Arcachon, la "tillole électrique", munie d'une batterie de 74 volts, possède 5 à 8 heures d'autonomie pour une navigation à 5 ou 6 noeuds de moyenne. Largement de quoi savourer l'île aux oiseaux et le banc d'Arguin, dans un quasi-silence. Cela fait quelques mois que le prototype tout-électrique, avec une coque en bois, sillonne le bassin. Le premier modèle commercialisable, avec une coque en polyester pour faciliter l'entretien, est quasiment terminé et sera vendu entre "60.000 et 70.000 euros", explique Virgile Lauga aux journalistes de l'AFP.

J'ai vu naître ce bateau, privilège de ma fonction de Directrice de la Communication de la Ville de La Teste de Buch. Elle est sorti de l'eau dans un hangard au bout du Lapin Blanc à La Teste de Buch sous l'oeil vigilant et attentif du Maire de La Teste de Buch de l'époque, Jean François Acot-Mirande et du Vice-Président du Conseil Régional d'Aquitaine, François Deluga. Il est vrai que ces deux là  ont une vision bien différente du Bassin, loin de celle de ceux qui ont un "bulding qui rapporte" derrière l'écharpe de Maire ...

En passant sur le port de la Teste de Buch si vous prennez le temps vous pourrez la voir "La silencieuse" entre les cabanes des ostréiculteurs. Elle a déjà pris date et elle était là le jour où nous avons inauguré la Cabane Tchanquée n° 53 ... et qu'est ce qu'elle s'harmonise bien avec une bourriche d'huîtres dégusté entre copains sur le pont ...

Je suis bien persuadée que l'avenir est là, dans ce bateau et l'amour du Bassin qu'elle transporte. Elle est comme un lien vivant entre le passé et l'avenir du Bassin. Un rêve ? non je ne crois pas et j'espère vraiment qu'un petit matin je prendrai "La silencieuse" ou une de ses petites soeurs pour me rendre au Cap Ferret depuis le port de La Teste. Ce sera la preuve que le Bassin a grandi et que nous avons gagné la bataille de sa sauvegarde pour les générations futures.
Partager cet article
Repost0
5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:05
Je reste toujours ébahie par la formidable ouverture que peux apporter Internet. Lorsque j’ai pris mes fonctions de Directeur de la Communication de la Ville de la Teste de Buch, le site Internet de la Ville flanqué de son hippocampe calqué sur celui du club de rugby avait eu le mérite d’exister et sincèrement c’était vraiment tout, tellement il avait mal vieilli et tellement il était aussi figé qu’un rayonnage d’archives qui n’a pas vu le soleil depuis longtemps.

Lorsque Jean François Acot-Mirande m’a demandé de revoir la conception du site et sa maquette je savais d’expérience que l’enjeu était de taille. En effet je sais depuis que mon père sévi sur la toile avec "Mon Quotidien" qu’elle est l’importance de ce petit écran qui a vue sur le monde. Et je ne me suis pas trompée. J’ai eu la chance ( Merci au code des Marchés Publics ) de travailler sur ce site www.latestedebuch.fr avec l’entreprise Web Report de Benjamin Rosoor. De notre entente et de notre travail est né le site de la Ville de la Teste de Buch et je suis très fière de cet outil que j’ai laissé avec plaisir aux internautes testerins et du monde.

Très vite le nouveau site est devenu une fenêtre ouverte sur la ville, ouverte au monde et chaque jour des dizaine de messages arrivaient sur ma boite mail à la mairie. Il y avait des demandes en tout genre, des compliments, des insultes aussi ( sic ) mais surtout des demandes des exilés testerins soucieux de retrouver leurs racines. C’est comme cela que j’ai rencontré via le net Santiago. Cet habitant de l’Uruguay a entendu beaucoup d'histoires à propos de La Teste, par l'intermédiaire de son arrière-grand-mère, Amanda Ramond, qui a grandi avec son grand-père (Gérard Ramond) lui même émigré de La Teste avec sa femme (Marguerite Santuc) et son fils (Pierre Ramond). Les membres de la famille de Marguerite Sentuc ont été résiniers dans la forêt usagère.

Cet internaute, chercheur de racines a atterri sur la toile et grâce au travail de Daniele Polése, l’archiviste de la mairie et de son équipe il a maintenant tous les documents nécessaires pour reconstruire l'arbre généalogique de sa famille Testerine depuis 1791.

Aujourd’hui, il m’écrit : « J'ai essayé de trouver les descendants de la famille Ramond vivant encore aujourd'hui à La Teste. J'ai découvert qu'il existe une rue Clément Ramond, (le Maire de 1946), qui était probablement un cousin de mon arrière-grand-mère. Outre les histoires de «Abuela Amanda", j'ai appris beaucoup, beaucoup de choses à propos de La Teste, et j'ai une image claire sur la ville. Je suis en train de préparer un voyage pour l'année prochaine, afin que je puisse suivre les routes et les traces de mes ancêtres. » C’est magique !

J’ai moi aussi fait comme Santiago et un jour avec mon oncle et mon pére, nous avons commencé à chercher sur le net les origines des Darmian au-delà de l’Italie … et nous avons atterri en Perse … Les voyages forment la jeunesse …
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 17:50
Juste des mots, simplement des mots. 
Lorsque l'on passe des heures, des jours et des mois aux cotés de quelqu'un qui a le sourire des gens simples et heureux, on s'étonne que la vie lui enlève sans autre forme de procédé, ni même d'avertissement. Annie était de ces gens là qui sans faire de bruit prend une place dans votre vie. Hier la vie lui a dit merci et au revoir. Je voulais juste par ces mots lui dire qu'elle nous manque déjà, lui dire qu'elle avait sa place. 
Discrète, souriante, toujours attentive aux autres, toujours à l'écoute, elle avait pris sa place dans notre équipe, toute sa place. Bien futile me direz vous, non essentiel. Ce soir je pense à son fils et je ne peux qu'imaginer le vide. Annie était un être doué pour la vie et elle reste pour moi, pour nous, une amie. Ce soir il y aura une étoile de plus dans le ciel du Bassin d'Arcachon. 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Aux Pensées Citoyen !
  • : Il est citoyen, vigilant, mais aussi sur l'air du temps, Créon, la Gironde... cherche et tu trouveras Bonne lecture.
  • Contact

Un Peu Sur L'auteur ..

  • Aux pensées Citoyen !
  • Ancienne journaliste, Directrice territoriale,  Présidente du Comité Les Arbres de la Laïcité Gironde - Aquitaine
  • Ancienne journaliste, Directrice territoriale, Présidente du Comité Les Arbres de la Laïcité Gironde - Aquitaine