30 septembre 2008
2
30
/09
/septembre
/2008
17:53
"Le conseil municipal a décidé de ne pas appliquer la loi du 20 août sur le service minimum". En Gironde, des maires ont demandé à leur conseil municipal de voter des motions décidant de ne pas appliquer la loi instaurant le service minimum à l'école. Cette loi imaginée par le Gouvernement Sarkozy n'a pour but que de compenser les carences de l’Etat en matière de continuité du service public d’éducation.
Cette résistance devrait être une volonté partagée par l'ensemble des élu(e)s des communes de France et de Navarre et soutenue par les familles.
Les élu(e)s de Gironde qui ont voté de telles délibérations, ont considéré que les collectivités locales n’avaient pas à se substituer durant le temps d’enseignement à l’Etat dont c’est la fonction régalienne. Ces élu(e)s s’élèvent ainsi contre une loi qui vise à terme à solliciter l’intervention directe des communes dans le temps pédagogique alors que les élu(e)s communaux n'y ont pas droit de cité et c'est normal, comme d'ailleurs les personnels communaux. Cela n'est pas de la compétence d'une commune et c'est tout.
Mais plus encore, les élu(e)s qui ont fait voter les délibérations de non application de la Loi Service Minimum ont souhaité ne pas réduire le travail des enseignants à une portion congrue et de laisser imaginer aux familles, aux parents qu'enseigner était un acte anodin pouvant être fait par n'importe quelle personne. C'est les notions même d'éducation et d'école qui sont jeu !
Je sais bien que la Loi a été promulguée et qu'elle s'impose donc à tous, je sais bien qu'il n'est pas simple pour les familles de trouver des solutions les jours de grève dans les écoles. Pour moi la question n'est pas là, elle est dans le principe. Lutter, résister, c'est un devoir parce que l'Ecole, l'Education ne peuvent pas se réduire à une simple question de garde des enfants.
L'Ecole n'est pas une marchandise politique mais le creuset de l'avenir de nos enfants.
C'est certainement la fille d'instit qui parle dans ces lignes. Je sais combien ce métier est une responsabilité immense et qu'enseigner n'est pas un acte banal mais bien un service public des plus importants au même titre que tous les autres. Que diraient les familles si pour remplacer les aides soignants, les infirmiers, les policiers, les travailleurs sociaux, etc ... les jours de grêves le Gouvernement demandait aux communes de mettre du personnel municipal pour remplir leurs fonctions ...
Je sais bien que la Loi a été promulguée et qu'elle s'impose donc à tous, je sais bien qu'il n'est pas simple pour les familles de trouver des solutions les jours de grève dans les écoles. Pour moi la question n'est pas là, elle est dans le principe. Lutter, résister, c'est un devoir parce que l'Ecole, l'Education ne peuvent pas se réduire à une simple question de garde des enfants.
L'Ecole n'est pas une marchandise politique mais le creuset de l'avenir de nos enfants.
C'est certainement la fille d'instit qui parle dans ces lignes. Je sais combien ce métier est une responsabilité immense et qu'enseigner n'est pas un acte banal mais bien un service public des plus importants au même titre que tous les autres. Que diraient les familles si pour remplacer les aides soignants, les infirmiers, les policiers, les travailleurs sociaux, etc ... les jours de grêves le Gouvernement demandait aux communes de mettre du personnel municipal pour remplir leurs fonctions ...